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16 mars 2019 6 16 /03 /mars /2019 23:28

 

Mess du dimanche

 

 Sève de saison

Jadéite printemps

Berçant l’autan

Blé gambadant

 

Friton avant

D’une oie en cadavre

Cacardant son gras luisant

Grammes de sel et poivre

 

Et dans l’âtre festoyant

Suc, magret saignant

Baigne d'hac'blanc, rosabelle frittant

Haut divin, doux saint-Mont…

 

Papilles aux babines délectant

D’Artagnan pour tous, Gers alléchant

Croque, craque, pastis feuillage gascon 

Degré, café armagnac, divan 

 

Cigare chatoyant

Ce ban ronflant

Annonçant finalement

Bonheur, flatulentes moissons !

  

 

 

 

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13 mars 2019 3 13 /03 /mars /2019 21:49

 

Acceptation

 

J’écris mais je ne parlerai pas

Tu lis mais tu ne diras 

Comme l’amour qui se lit là

 

Sourd l’aveugle ne choisît pas

L’ombre de lumière ne combat

Comme l’amour qui déniât

 

Avancer au vent contraire

Avancer au chant à dévers

Avancer et aller sans prière, d'amour

Même si once voeux, le diable au détour...

 

Tout va bien, le temps ensevelit

Un à un, il s’en édit

Tout est dit

 

Tout va mal, le sentiment crie

Toi et l’autre, il en est ainsi

Tout est fini.

 

Avancer

 

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12 mars 2019 2 12 /03 /mars /2019 19:55

Toi, l'autre, camarade !

 

Toi, l’autre, derrière sa verrière,

Dis-moi par quelle manière

Dis-moi ce qu’elle préfère

Dis-moi ton air, dis-moi l’affaire

 

Toi, contre, conte à parfaire

 

Et à ses pas, quel prince es-tu ?

Chantes-tu loup, chaperon chenu ?

Rougis-tu à son sourire, dis-moi ?

Dis-moi l’aimes-tu plus que moi ?

 

Elle, autre sorcier amour, imaginaire ?

 

Toi, l’autre, dernière question

Dis-moi mirage, complaire

Dis-moi, ton cœur en ébullition

Dis-moi, qu’il était une fois, pas éphémère !

 

 

Et puis voilà, dénivelle verre d’eau, sirène au fond

Bulle à degré, je m’enfuis, malséant

Nageant, jusqu’au lie, destin d’abîme

Mer de splaouch, mort in mer, Mortimer, à la ligne !

 

Mortimer  :::: Shuman : Papa.Tango.Charly.

 

 

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6 mars 2019 3 06 /03 /mars /2019 20:49

 

Pas de veine, à trop tôt

Rencontre, et à ma montre

L’heure avancée, c’est idiot

Revenir en arrière, tout contre

Pas de veine, trop tard

Regarde, penche l’aiguille

Grande au plus haut phare, 

Pas de veine, tout décline…

 

Elle est partie, l’autre aussi

Quelle paire, à tout écrire

L’une est l’autre, si jolie

Quel plaisir, à tout dire

Une véritable poésie d’y glisser 

N’m’en lasserai jamais !

Elles sont à mes pieds

Douces et attachantes

Pas à dire, adhérant…

 

Drôle d’affaire, 

Toute la vie, à l’envers

Écrire, seul remède

A défaut, je le concède

Drogue et verres

Toutes les nuits, à l’enfer

Cocktails, seul remède

A propos, m’abcède

Frôle dévers

Tout se pourrit, rien à faire

Poe et si raide

A tempo, elle m’obsède…

 

 

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4 mars 2019 1 04 /03 /mars /2019 20:24

 

De Jazz à Mazz’

 

Moi, de l’Amour, c’est elle, adolescente

Lorsque dansante, ce regard en phare

Ondulante à mes remparts

Illuminant Salis, mer Dante

 

Le ciel luit, souche confession 

Ebène, foulard autour, d’émotions

Fusionne cœur, Jazz'entiment

Saoul Peynet, à jamais Prévert, ce banc !

 

Berceau, fil, mes mots, Antibes entonne !

Le désir a bout de Poe, côte d’azur

Jacques l’assure, maçon en masure

Si riche d’haleine, Katia, Stone !

 

Moi, à l’Amour, c’est foie, fuyant

Lorsqu’un jour, peur de Pan

Magnifiant Jazz, entichant

Bouteille à la mer par fond

 

Gronde cette Garonne, rimes à friches

Chiche, la déniche, Nougaport, j’en triche

Polluer saumâtre vie, Baudelaire dessein

Où qu'aille, en résonne, l’Amour s’est teint….

 

Gainsbourg poésie, hampe en verres

Un-anime qu’un autre rail relie, romance d’idées

Balance la musique, Jazz en dévers

Quelle chance ? Mur, Mazz’enfer !

 

De Jazz à Mazz'

Prendre la clé de sol

De Jazz à Mazz'

Pinèd'elle, atoll...

 

 

 

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3 mars 2019 7 03 /03 /mars /2019 20:03

Profond sentiment, fatal...

 

Bien trop, dirai-je alors je le sais

Depuis que, bien trop qu’ordinaire

Le cœur à l’infini, trop entêter

Je le sais, refuser, pas fier

Non, juste dépendant 

Découvrir le grand sentiment

Dans l’abandon, au rejet

Si haut, écrirai-je alors, je le tais

Depuis que, enticher, enliser

Sa rive inaccessible, brisé de l’intérieur

Autodestruction programmée

Émotionnellement dévastateur

Violence, solitude à ce bonheur

A ce malheur, bien trop, mal au cœur…

 

Alors faut que j'avance, 

Même en rampant

Millimètre en mètre, en ver...re

Des litres de romance

Faut que je me tire, bouchon

Jusqu'à, goutte de trop, verrière....

 

Se souviendra-t-elle au sang

Qu'à cette bataille, étendard

Glas victime, juste vivant

Dans le coeur, haut phare

Se souviendra-t-elle au dernier jour

De tout ce qui, si grand Amour...

 

Eux, de haine, de peine, de j'aime

Tant à en perdre la route

Eux, de même, d'idem, de rêve

Tant qu'un verre, biloute...

Dernière goutte, dernière goutte

Moi, ma route pas la même, nul doute !

 

Qu'importe le reflet, l'âme-soeur dort en Elle...

 

 

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2 mars 2019 6 02 /03 /mars /2019 12:47

 

Soul, venir al dente..

 

Le temps se souvient-il ?

Et passe comme en passe

L’argent, n’est que vent !

Comme le sou, venir avant…

 

Avant, on ne sait ; 

Après, tout se tait !

Et pendant, on croirait,

Éphéméride réalité !

 

Qu’importe le paysage flamboyant !

L’aurore au crépuscule attenant !

Qu’importe le débit, spéculant !

Se finit à l’infini, vraiment ?

 

Le temps se souvient-il ?

L’essentiel si versatile

Toi qui jamais plus, séant !

 Vis d’escales au néant…

  

Toi, Amour !

 

 

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28 février 2019 4 28 /02 /février /2019 20:32

 

Sans retour, nait…

 

L’amour veut qu’on aime

La haine trop mortelle

Et qu’écrire anathème

Lorsque délice, supplice

Tes yeux… M’efface, blême

Sévices

 

Et bien plus encore

Corps mien plus en corps

S’envole, vain nombre

Étole, vint et sombre…

 

L’amour veut que je t’aime

La tienne bien plus lointaine

En finir même der nier, coupe pleine

Souffrir calice, l’exquise

Au mieux, mourir, mienne

Lie Salis

 

 

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27 février 2019 3 27 /02 /février /2019 15:41

Vivre de Lumières

 

Souvent assis sous l’arbre

Là où même le soleil macabre

Déposa son âtre lumière

Et sous cette pluie, parasol

Filantes les étoiles, mon Frère

Comme Celles qui caracolent.

 

Chacun a sa manière

Sait ce qu’il essaie

Du moins quoi faire

Pour tenter d’exister

 

Souvent à côté du banc

Là où même à bout portant

Se trouva musique d’idylle

Et sous ces remparts, immense

Trésor défendue, d’Antibes

Gomme, scelle romance

 

Chacun en sa panière

Met ce qu’il disparait

Du plus, bois de cimetière

La seule éternité…

 

 

 

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23 février 2019 6 23 /02 /février /2019 06:13

 

L’invisible, intérieur

 

Chacun marche sur le sable

Ineffable, s’efface

L’ombre qui colle

Grave nos âmes

Déposant glas baiser

 

Chacun marche sur le sable

Mouvance, d’impasse

Nombre qui farandole

Chacun son charme

Déniant suc, vile immortalité

 

Veni, l’âme sous l’enveloppe

S’en déverse, innombrable

Vidi, l’amour si magnifique

L’âme quête sa Pénélope

Vici, fidélité d’amitié, scrabble

L’altruisme au pas, l’unique !

 

Chacun marche sur le sable

Chacun à sa manière, fable

Chacun croit et ne sait que croire

Chacun voit et ne sait voir

Chacun nait et part sans cesse

Chaque amnésie, vice, diablesse…

 

 

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