Matin inéluctable
Là, au bord du chemin,
J’ai entendu, capharnaüm...
Même si ce fracas...
Les yeux, pollens du glas,
Défunt, paroissiens.
J’ai perdu ; en vain,
Même si trop loin,
Le souffle d’hiver...
J’ai entendu prières
Au nom du Père, Saint...
Le ciel s’obscurcit...
J’ai attendu aussi
Ce bruit du Roi,
Ce silence d’émois...
Tonnerre d’essaims...
Ainsi la mort, ce refrain
L’Éternel, destin;
Terrible écrin...
J’ai attendu en vain,
J’ai aimé sans fin...
Viens l’inhumation...
Matin d’azur, attraction;
Vacille l’au revoir fragile...
Ainsi l’amour, fossile
Pierre d’affections...
La lune caresse la terre,
Soleil jouant colin-maillard;
Ses mains, en croix, jachère
Ne réchauffe ni enfant, ni vieillard...
L’âme engloutie, plus rien…
Qu'invincible Amour...
Rêve Réalité, brisure avec fracas
De cette nuit,
Terrorisme, vieille poésie
Transcrit vent, rêve enfilant
De perles, scintillants
Vers, admirable solitude
Incessible toux de vastitude
Ne demandez pas le pourquoi
Ne demandez pas, ni même moi
La rue a des caniveaux pour canaux
De là, voyage l’invisible radeau
Nuages de cris, ruisselle
La fin, là où les goûts scellent
Cliquetis de détresse
Le temps empresse
Alors rêver ainsi
Amie, s’achève la nuit
Juste, la réalité
Adulte, écorché
Qu’un pauvre petit con
Casse-toi loin, au fond
Raclure, rature, de nature
Qu’un pauvre petit, sûr !
L'Enfant Troubadour mi-orphelin
L’Enfant Troubadour
A travers toutes ces routes,
S’entremêlent peurs, doutes
Qu’elles soient de sentiers
Jusqu’aux maux de pieds
Continuer d’innocence
A croire que de vouloir
Pouvoir de l’enfance
Nenni au revoir
Aux souffles de l’encre,
Embaumant chaque feuilles
Tortueux tronc, branches
Ocres racines d'où montent
Ces mots, chaque seuil
Enversit l’âme qui penche
D’ombres, l’émotion chantonne
Ce Sentiment pur, platonique syntone
A travers toutes les vies
S’entremêlent jalousies, envies
Qu’elles soient d’égoïsme
Jusqu’aux pêchés, sadismes
Survivre d’innocence
Aux devoirs que d’avoir
Pouvoir et puissance
Nenni âme noire
/image%2F1043320%2F20250221%2Fob_21f17e_ae284f550ab213e51f5a1241452d2cf7.jpg)
"Mon amie" la Mort...
Si tu savais, "mon Amie", laide heure
Tu graves la vie aux longueurs
Malheur si irrécusable
Qu’indéniable
Mon Papa, parti je ne sais où
Parti pour, parti sous l’amour
Mon Papa… Ici le silence tait
Nos larmes... Cette peine qui nait
A ce dernier souffle
A cet ultime baroufle
Le temps si vide
Invalide
Si tu savais, "mon Amie", à cette heure
Tu enlises cette lie de douleurs
Coulent pleurs, intarissable
Si pénétrable
Et dans l’allée du cimetière
Là aux noms, mariés deux chiffres
Des photos pullulent qu’hier
Qu'à sa Pierre, trône titre
Mon Papa, parti je ne sais où
Parti 97, manque d’ans
Papa, si nul, sans toi, fou
Mon Papa, sache que, ton enfant…
/image%2F1043320%2F20250217%2Fob_b89d8f_tempimage1srhjd.jpg)
Pluies de Noé
.Mon Papa.
Évidemment, tout le monde doit mourir
Évidemment, nos jours sont programmés
Bien évident que mon Papa n’a pas l’éternité
Mais la vie sans, c’est comme ne plus écrire
Au sang qui fusionne, il est mon Dieu
Évidemment, tout le monde doit y passer
Évidemment, son tour est à l’envol
En évidence que mon Papa n’a le monopole
Mais vivre sans, c’est comme m’éborgner
Plus de reflet en mes yeux, il est mon mieux
Un jour viendra, au silence du père
Ma déraison, en clair
Perte de repères, que serpillière
Tellement peur, l’absence de son amour
Ce Père que j’adule pour toujours
Évidemment, tout le monde doit partir
Évidemment, son tour est annoncé
Bien évident que paix, Papa va nous protéger
Mais la vie sans sa présence, grand vide à dire
Papa, je t’aime pour ce que je suis
Évidemment, tout le monde se voit partir
Évidemment, à mon tour de survivre
En évidence, du souvenir pour simple avenir
Mais vivre sans plus pouvoir lui dire
Plus que douleurs dans cette suie…
Papa
Assis au chevet
Priant sainteté
Assis à ses côtés
Pour vivre finalité
Sans corps, ailleurs
Pour le meilleur
De l’amour entouré
De l’amour volupté
Notre Papa arrive
Longue route, fatal
Notre Papi le sait
Bonheur sucré
Notre Pépé termine
97, l’hiver triomphal
De l’amour simplement
De l’amour tout le temps
Aussi loin qu’une lumière
Il aura vécu de printemps
Floraison avec rosière
Forestation d’enfants
Que retenir que de le détenir
Que retenir à tous ces souvenirs
De l’amour sur nos visages
De l’amour à ce voyage !
Pluies aux façades, chairs
Lui, Patriarche, prières
Papa, si tu savais l’amour
L’amour à t’entourer
Papa, si tu voyais autour
L’amour à t’accompagner !
De l’amour nous en crible
De l’amour invincible
/image%2F1043320%2F20250119%2Fob_50d828_img-5029.jpeg)
Jetée du mystère
La vie dompte le rêve
parallèle deux souffles
La vie compte d’haleines
Jusqu’a perdre souffle
Et sur le tableau, craies
desseins vendus
Danse, destin qui pue
la vie chante partout
L’initial que banal, des espoirs
la vie se perd toujours
À cette amour, illusoire
Et sur l’ombre d’une
danse fragile fée
Elle en ma lune !
/image%2F1043320%2F20250114%2Fob_9b5960_img-2278.jpeg)
Lavage du coeur
Dans le bleu ciel
de ce message
t'écrire réveil
ce silence en cage
Le soleil s’échappe
et même ne se rattrape
Pourtant au dernier
tout comme à notre premier
tout fut à l’image de toi
tout fut, qu’enrage soit!
notre amour déni
ni de toi, pardi moi dis !
Peine de sûreté
S'il avait été, sur
D'Amour pur,
A sa lumière, il aurait
S’il avait été, sur
Sans rature,
Partageant hier à jamais
Non, ne demande pas
Bien ou pas, glas d'abracadaras
S’il avait été plus mûr
A coup sûr,
Pudeur sous la peau
S’il avait été moins, jure
A coup sûr,
Pourtant en combo
Oui, ne demande pas
Mat ou rat, crash avec fracas
S'il a été si moche ; zéro
A coup sûr,
L’enfer et chômedu
S’il a été si proche, si haut
A coup sûr,
L’Amour tue…
Peut-être, qu’Aimer leste souffrances
Agonie ou suicidaire, allégeance !
Never mo-re-quiem d'un fou
/image%2F1043320%2F20240905%2Fob_81536d_10464358-10152538984404208-33776247148.jpg)
Dans ce silence
Là où l'écho
Prend ego
Comme à l'indifférence
Blessant de maux
Faute de mots
J'apprends à vivre sans toi
Monde de pourquoi
Diable d'absence
Là où est clos
Le sang de Poe
Carence et souffrance
Muant l'écriteau
L'Amour indigo
j'apprends alors, badaud
Ivre de ton âme en faux
Jamais plus d'Amour...
------------------------------------
"Pour qu'un grand Amour vive toujours, il faut qu'il meure, qu'il meure d'Amour..."
J.Hallyday