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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 09:29

Poème au point  près


Toi, moi désirons écrire au plus haut

Ce que personne n’arrive à écrire

Eux, nous, voudrions  faire avec des mots

Une anthologie poétique à ne plus en finir

 

Pourtant, est-ce là la guérison à tout cela

Pourtant, aimerions-nous vivre  à ce blabla

Baudelaire l’avait compris

Et d’autres le suivirent, milliers d’écrits…

 

Toi, moi rêvons d’écrire aussi beau

Qu’une poésie peut  offrir en amante

Vous, toi, moi aimerions unir nos egos

A n’y lire qu’hymne transcendante

 

Pourtant, n’est-ce point là qu’un dépôt sur une route

Pourtant  n’écrions-nous point la noirceur de nos doutes

Baudelaire l’avait magnifié

Qu’espérons-nous, le réincarné ?...

 

Ailleurs, la réponse

Meilleur des réponses

Ailleurs, le rêve poétique

Meilleur, la plage mythique….

 

 

 

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 09:29



Tourne ma tête, j’éternue

C’est bien de saison

Enfourne  tout au plus

Cacheton tout rond

 

Quelques euros, un sourire blanc

Feuille de croix, délivrance

Générique  de fin à l’horizon

Guérison,  espérance !

 

Coule dans l’embouchure, jolie pif

Ce n’est qu’un bouchon

Pulvérise  jusqu’à l’abrasif

Sinusite instant

 

Purulent arrêt  transitoire

En quarantaine contrôlée

Le lit pour suppositoire

Fièvre,  douleurs  d’été…

 

Et même le sourire d’une blouse

Aussi  attendrissant  que  réconfortant

Plonge mon corps au fond, blues

J’suis malade,  rien d’inquiétant…




 

 

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 09:28



Sur les récifs du cap, j’épinglerai  en poudre d’ardoise

Point d’un marbre marquant ma poisse

D’être parti  abandonnant radeau et plage

Connotez-là mon dernier récit pour transhumance

Dans les vagues qui emporteront mon adage

Et piètre vers à vouloir demander  pitance

D’un cercueil aux charmes ingénus

D’un bois brut que la cagette conviendra

Et que socle pour palette, retenant là

Surcharge de mon corps éteint, sonnez

Les cloches de la chapelle, éclairez le phare

Et jetez mes cendres aux flots soufflés

Qu’un vent  portera au panthéon de nulle part

Ne pleurez pas, la mer déborderait, riez

Et surtout sans confesse, dites, quel con

Quel abruti de première mais pourtant

Je vous prie en sorte, évitez

De mettre le terme de gros ou  autre

Point de familiarité

Mais nullement blessé…

Et vole mon cercueil aux flammes

Que la mer  enlèvera en sorte

Que nul autre ne sache le chemin que je clame

Portez mon cercueil avec dix personnes

Et trente remplaçants, fonctionnaire  en somme…

Qu’une musique de silence relève vos propos

Faisant comme à mon ami Joël, blasphème d’idiots

Portes d’église, point de messe, pas le temps

La marée me happe, la veuve  s’attarde chez le notaire

Voulant toucher au sel, son salaire

Le peu de mon argent, ces rimes de dents

Souriez, vous lecteurs de mon testament,

Vous entendez pour la dernière fois

Mon postérieur en pleine expression

Et maintenant in ou ex  mais humez…

Et si juste une fois, la dernière  pour une fois

Vous partiez avec sagesse,  m’accompagner….

Non, je rigole d’outre-tombe, rester

Je veux de nouveaux copains, des vrais

Tant certains n’ont aimé en ma personnalité

Que ma gentillesse à offrir mes deniers

Et aujourd’hui sacre bleu, plus rien,

Fin à ma fin et faim à  la vôtre, radin !

 

 

 

 

 

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 09:28

.Nuit flamboyante.

 

Terminant la nuit blanche, plaid'heures d’un âtre

Milles étincelles, milles flammes, exhortant

Chant d’aurore, fols cendres grisâtres

Fi,  s’endorment malgré qu’encor, doucement

Attisant le vent défaillante pensée

Où ne saurait apaiser, proie au jour !

De cette langoureuse flambée, survivant

Traces de sang, corps d’amour

Étendue là, long divan

Elle, m’happant, doux surnom, non, démon...

Le feu attise le non, crève, doux tisons...

Luise ma chair échauffée du bûcher

In corps, crépite l'apparence moment

L'épave témoin, feue, cette cheminée

Oui, les nuits flamboient, vision astrale entremêlée

Aurores réveillant fée bleue, l’amour en cendrier.

 

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 09:28

.Archange.

 

J’aime tellement le temps

Celui ou le bonheur s’extasie

Ou le malheur s’anoblit

J’aime tellement ces moments

Du rire aux délits du désir

Des vents, pire aux pleurs qui s’enlient

J’aime tant l’incertain, les saisons

Ce mélange ou il peut tout arriver

De la neige à la pluie, danse les étincelles

Du ciel bleu au soleil derrière un nuage rebelle

J’aime tellement vous rencontrer

Ne pas parler dans ces pourquoi

Juste des lueurs d’âmes

Certitudes à être parmi des milliers

J’aime tellement marcher dans les bois

Là où le mystère des feuilles clament

Entre danse, les animaux s’y errent

Moi aussi, je ne suis qu’un passager sur terre

Pour finir à la clairière, un pas en l’air

Découvrir que j’aime tellement le temps

Le temps d’avant, de maintenant

Et celui qui viendra après, cet enlèvement

J’aime tant penser à cet ultime instant

De ma rêvéalité, le voyage retour

A certains, cela dérange,

A moi, cela m’arrange

Du rêve à la réalité

De la réalité au rêve

Sens en boucle dirigé

J’aime tellement le temps

De me sentir comme la sève

Revenir à ses racines, renaissant.

20/01/2004






Pour toi, Sopréca,  toute mon Amitié entière

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 09:27

.Salle d’attente.

 

 

Je continue de t’aimer tellement

De mes yeux pleurent la foi du croyant

De mes mains gravent les mots d’amant

Je t’aime tellement, oui, tellement

 

Je continue de croire en l’avenir

De tes yeux au ciel d’été, mon soupir

De tes mains planent la câlinerie

Tu m’aimes tellement, oui, toi aussi

 

Stabilisé en notre romance

Nos peurs dérivant de notre enfance

Prendre toit ensemble de confiance

On s’aime tellement, oui, patience

 

Promesse au vent, dilemme maintenant

Chagrin au sentiment, zeste, un citron

Jaune, soleil, jaune, passionnément

Retrouvons-nous tant qu’on vit, je t’attends



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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 09:27



Mon regard sommeille sur la rive
 

Là où dorment les souvenirs

Nulle part ailleurs, je me délivre

Même pas là à vous écrire

Des pages, des rides en lignes

Des cages, des vides en cygnes

Et sur la branche, deux petites ailes

 Le chant sifflotant m’émerveille

Et  aux pas félins que sourds

Avançant à sa manière

Le chat n’a pas fait commentaire

En s’approchant à son tour

De ce bel oiseau suspendu

Sur la branche nue

Ni beau, ni long discours

Au fromage du corbeau

Voilou tentât au saut

Accroché une note de velours

Sur les plumes du suicidaire

Belle moral,  témoin qu’acteur de la chaine alimentaire


 
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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 09:26

.Une femme d’amour.

 

Une femme au fil primaire

Avant d'être cataloguer mère

A plaisir à recevoir à ses chairs

Des offrandes du coeur ouvert

L'Amour

Femme sur fond de réciprocité

Communion des sentiments explosés

Là ou le mot devient verbe

Là ou hélas manque trop ce i en amer

L'Amour

 

Une femme d'union doit tout satisfaire

Avant d'être remercier sorcière

Balai et serpillière

Des obligations en plus de guerres

Pas de l'Amour

Femme s'aime dans l'orfèvre

Récitation à fuir un matin d'éclair

Là ou elle puisera l'eau claire

Là ou elle vivra sans plus de misère

Face à l'Amour

 

Une femme en l'absence d'ego à prière

Une femme face à la souffrance à satisfaire

Avant de soulever monts de ne plus paraître

Avant de forcer le barrage à disparaître

Plus brin d'Amour

Femme qui Aimait son alter

Décision en serre, décision amère

Là ou par derrière, elle délibère

Là ou elle se délivre, terre à terre

Elle, étincelle à son propre Amour

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 09:26

.Entr’aperçu.

 

 

 

Les jours passent

Et de ton absence

Des larmes sur le divan

Des larmes de ces instants

Ou tes mains caressaient

Cajolaient nos baisers

Je regarde l’avenue
Les voitures en parade
L’une klaxonne, d’autres en vue

Je regarde les façades

Les murs, taggueurs proprios

Et sur les trottoirs, les animaux

Détritus et odeurs

Et de cette avenue

Toi, mon bienfaiteur

Sans toi, cette vue

D’où je regarde depuis le divan

N’aurait rien de charmant

Les heures trottent au seconde

Le soleil décline l’attente

Où que tu sois, mon ange

Je t’attendrai, sur ce divan, patiente

De ton retour comme à chaque soir

Les jours passent sans te revoir

Et de ton absence, deux semestres

Des cris sur le divan qui reste

Un bout de nous, de nos instants

Deux menottes, terrifiant

Tu es mort sur cette avenue

Mort en traversant  cette avenue,

Et lorsque je regarde dehors

Des larmes sur le divan

En serrant bien fort

Notre enfant

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4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 09:25

.Trabzon.

 

Trabzon  pleure d’encre noire

Depuis qu’elle est partie !

Témoins les fresques à voir.

Les monts d’escaliers lient

La direction de son départ

Trabzon pleure au sel noir

Monte et voit, Tulipe à y boire

Thé noir cueillit par quatre

Elle est partie infuse

A y laisser blancheur

Fresques byzantines

Elle est partie angélus

Sa demeure sainte de chœurs

Espoir de la revoir, infime

Sainte- Sophie, je prie

Trabzon pleure de mer noire

A tout jamais le thé noir

Demeure l’empreinte jadis
Qu’à sa lumière, Trabzon fut grandit

 

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