Barres, toi en galerie
Lorsque loin d’elle, je regarde tout près d’ici
Je ne vois, je ne vois pas une seule amie
Qu’au soir qu’adonne le bal des phares
Pas une seule ne me fait appel, en retard
Lorsqu’au petit matin, je regarde l’autre côté
Je ne vois, je ne vois pas cette petite amie
Qu’à la nuit adonne le réveil des corps unis
Pas un seul bruit pour sourire, trop rêvé
Lorsque seul d’elle, je m’attarde dans l’espérance
Je ne vois, je ne vois pas au dehors cette autre amie
Qu’au mot adonne la rime de la confiance
Pas une seule flèche qui déchire, cuirassé d’utopie
Lorsqu’au pas du quotidien, je m’attarde dans les écrits
Je ne vois, je ne vois pas la fin avec l’amie
Qu’au fond de moi adonne la douleur de trop aimer
Pas une seule alternative, la mort pour m’y consoler
26 mars 2009