A l’aube de l'échelle
A ce que je veux
Ces yeux surveillent mieux
A ce que je peux
Brûlent les yeux
Et du ciel, pluie de tourments
Rendez-vous, illisible
Et à terre, j’écris firmament
Cerisier inaccessible
Je croyais écrire invisible
Suivre route, l’impossible
Pendue ma carcasse
Je croyais ivre apercevoir
Accrocher de bossoirs
D’échelles, pas ma place....
Le temps délivre règle,
Ni droite qu’adroite
La vie prend jusqu’au sel
A sec qu’assèche, miroite
La rose qui pousse à l’abri
Regarde là, petit prince
Jamais autre qu’une parmi
Antiboise du cœur, en pinces
La chaleur de sa robe, dis
A chaque pétale, s’exclame
Le rêve du ciel où luit
L’ambre de cette âme
Alors, oui, faut partir, déni
Reprouver d’épines, dam
Ce bonheur fuit
Déshabille ta flamme
A nue, tourments pis
Paquets de drames
Déshabille-toi, prie
Avant d’entendre, flammes
De cendres, tu verras oui
Oui, vivra æternam…