En as-tu vu autan que je suis
Un parmi tant, un n’égal qu’un
Et pourtant, point prétendant
Au titre d’être de ce que je suis
J’assume même si parfois…
Qu’un Antibois
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Au fil des autos, manuel perd le fil
Prenant le volant, tournant et criant
Nos bobines, cassées, hospitalisés infirmes
A la casse des troupeaux, fauteuils roulants
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Que nous reste t-il à nous dire
Juste des souvenirs sur cintre, toi
Juste des soupirs au puits sans fond, moi
Mais quoi que j’aie pour avenir
Tu restes mon plus beau sourire
Que nous reste-t-il à vrai dire
Qu’aux fleurs des regrets sur soi
Et que pourrai-je en plus dire
Toi qui m’oublies jusqu’à ce satire
N’en reste qu’une vague pluie, moi…
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L'habitude en lassitude
Matin que l'on repeint
sans plus de couleur satin
L'habitude en amertume
Instant que l'on retient
Sans plus de souvenir éteint;
Moi, chagrin en plénitude
Comme ces p'tits lutins
Lutinant ma plume.
image du luron enseveli
Amourache lupanar, fini...
Complexe destin
Perplexe en ses mains
L'Amour ravage la solitude
Pour s'échouer en dédain.
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Traverser des rivières de roches verdâtres
Parcourir le ciel de nuages noirâtres
Contempler les pieds de lézardes
Juste pour finir en mascarade.
Explorateur de sentiment
La vie m’apprend
Le principal tourment
Aimer vraiment
Abattre tant de distance
Oublier toute croyance
Juguler de malchance
Juste pour ternir en transe.
Voyageur de sentiment
Mon cœur en démission
Le jour de sa trahison
Haïr vraiment.
29/03/00
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Découvrir l’amour sans nulle rengaine
Se découvrir d’amour sans nulle peine
N’est point amour sans nulle déveine
N’est point amour sans nul je t’aime
02/05/00
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Ecrire encore mes deux mots chéris
Le premier se nommait envie
Ecrire encore ces deux mots d’amis
Le deuxième se nommait folie
Ecrire encore la même histoire sans infini
Pour qu’à l’aube surgisse un bruit
Pour qu’à l’aube s’enlise mon écrit
Car les deux mots sont ennemis finis
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Lorsque le noir est la, ou lala
Et que je ne vois plus rien que les bouts de tes…
Comment fuir sans léser la casbah, ou lala
Oublier ce qui se doit d’être oublier
Tout ce mal qui embrume les maux, oh oui…
Lorsque le noir est bien la, ou lala
Je fuirai sans rien dire de tout ce paradis
De ces mains vers ce ciel sans plus d’amour, oh oui…
Oublier ce qui se doit d’être oublier
Même si le ciel est sans plus de chaleur
Que la froideur du silence qui ne cesse de passé
Lorsque le noir ne sera plus la, ou lala
Et que je verrai plus loin que les bouts de tes…
Alors un monde nouveau de velours
Juste me dire que je m’aimerai encore pour tant de temps
Sans plus de trace de tous ces décors…
Oublier ce qui se doit d’être oublier
Pour simplement dire la même phrase de tiédeur
Lorsque le noir m’aura oublié la, ou lala
Tu connaîtras alors un jour cette inquiétude, remord…
Comme coupable d’une fausse promenade sans prairie
Sans nulles fleurs, senteurs trop démoniaques…
Tour de manége pour chaqu’un de nous, roue qui tourne
Lorsque le noir sera la, ou lala
Tu vivras la chute du lit, infinissable
Vivre pour oublier
Oublier ce qui se doit d’être oublier
Calvaire…
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Quelle lumière derrière tes yeux sans âme
Quel avenir dans tes mains sans chaleur
Juste des instants que l’on vole pour souvenirs
Des lumières sans flamme.