Et voilà, l’automne fleurit
A nos pas, rattraperons-nous
Ces feuilles où de poésie
Chavirent rengaine, nous
Cet amour brulant le ciel
Si bleu auprès de toi
Tiens-moi donc la main
Prairie des filtres, carrousel
Nous marchons, parfois
Rions, pas Verdun, certain
Pourtant dure trop l’air
Entends-tu mon cœur, chimère ?
Et tu repars, sans te retourner
M’écrivant, je suis désolé….
Aujourd’hui encore, depuis toujours
Je reste à imager un nouveau jour
L’aurore, flammes inspirant sirène
Celle qui chantera, enchantera ma peine
Fleur pharaonique que synthétique
Que me reste-t-il d’autre, pathétique
Juste dire, faut avancer
Et demain au corps, dimanche qu’importe
Autre éveil, même si désolé
Je n’ai aucune envie d’apôtre
Chercher réciprocité, odeur fusionnelle
Naturel, vivre présent, muse et duel
Alors les souvenirs me font vivre
Rose d’embellie, j’écris, la vie, délires…
Vous, lecteurs, amis, inconnus
Ne me demandez pas de couvrir
Mon âme d'épines, d’être à nu
Pour jouir de seins à gravir
Non, mon cœur a Everest
Cette insouciance, innocence
En ma maison, noble quête
La vie poursuit sur le chemin, romance
Nul ne sait où, et si…
Et j’avance, à mon pas
Vers et pourri
Qu’elle s’appelle Sandrine, Ghislaine, … où Léa
Le cœur répondra ou pas
En attendant, pleure, jour de glas…