Sur cette feuille qui tombe, lourde de maux
De ses couleurs rougissantes à tous mes coups
Voltige et file aux vents tourbillonnants de mots
Regardez, vous lisez l’automne, s’entassent au tout
Des clairières aux arbres penchés
Dénudés, la sève coule à peine d’hiver
Et droit devant, fiers regardent le ciel chargé
En attendant de revivre printanier
Ces feuilles qui poussent sur mon clavier
Où fi, une scie à m’y déraciner….
Je finis alors d’écrire ces quelques mots
A ces feuilles qui tombent, lourde de maux
De ses bonheurs flétrissant à tout bout
Voltigent et signent, ces poèmes de saisons
Regardez, vous lisez mes rainures, stères en versement
Des clairières nues, déboisement à dégoût
Et lorsque la lumière brulera ces feuilles
Qui se souviendra de ces hivers, bois à mon cercueil….