Ne me demandez pas de courir
ni d’écrire, peut-être pour y lire
tant de kilomètres, tant à suffire
nul geste d’affect à dire
Qu’elle m’aime, fuir !
ne me demandez pas sourire
ni d’en vivre, bien trop au pire
pour si peu d’en guérir
nul parole, qu’un folklore de sbire
qu’elle aime, plus rien en avenir
elle qui de terre ensoleille
mets en jachère ciel
avec profondeur, puise l’air
qu’un arc-en-ciel conserve
pardonne t-on l’humanite
au sentiment, je ne sais
si peu que rien
si vieux m’éteins…
Entre lettres, laid son
difficile motsqu’a ecrire
l’ombre des liaisons
vous êtes si belle
Si lourd d'écrire
si sourd de dire
qu’a la poésie
rien ne nous réunit
Drôle de devanture
si minot à n'être
si idiot aussi
La Peur, devers
seul à cette vie
S’éloigne sur
A tous ces kilomètres
Ce fantôme de lierres
Là où se dissimule
ce même partage, articule
ce Sentiment sans gouaches
qu’enlace toute âme
La solitude sans partage
Incompréhensions, solitaire
Qu’a l’intérieur, sans repaire
Difficile à tout dire, à l’envers
si d’aventure d’apothicaire
a l’étal, sentiment d’hier
Tout se résume en fer
tache de rouille, cancer
tant, première
le désir, volière
tu es au miroir
reflet de mon âme
c’est tout; d’abreuvoir
le désir, drame….
Je au sentiment
Toi réprimant
je toi en aimant
toi je repoussant
ainsi est l’amen
Kamelia veine
quelle tristesse
quelle vie elle esse
A son ciel vide
Nu de poésie
cru que morbide
s’accroche déni
mon arpège sentiment
sans son relief. Démons ….