Deux heures du mat, et toi tu dors
Quelque part, non loin
Le temps passe, toi encore
Au fond du regard, chemin
Et la lune éclaire la nuit
Et toutes ces étoiles qui
Si loin, la galaxie
Si loin, toi aussi
J’aimerai t’écrire, te dire
Franchir, ne rien interdire
Simplement, comme avant
Même si, le jour est grand
Deux heures du mat, Kargo de nuit
Quels rêves à trainer seul là
Croix sur toi, froid de glas
Traine ce sentiment infini…
Et le câlin éclaire la vie
Danse le cœur démit
Si loin, la folie
Si loin, insomnie
J’aimerai d’alcool, griserie saoul
Plaie, ce précipice, soupir
Verres aux bris, satyre
Chacun fait, les étoiles au bout
Deux, bonheur mat, l'échec casse
Trop tard, déveine en rempart
Subtil temps, flèches, face à casse
Et je meurs, fou de toi, trop tard...
Trois heures, sans ailes, je traine d'égouts
Sans plus tenir debout, lourd à tout
La nuit gronde au vent, sans retour
Pas bien, partir sans amour