Un troubadour est un homme qui chante au monde entier la grâce d'une femme inaccessible, mariée à un autre que lui, mariée, pourrait-on dire, à tous sauf à lui.
Louise amour
Un troubadour est un homme qui chante au monde entier la grâce d'une femme inaccessible, mariée à un autre que lui, mariée, pourrait-on dire, à tous sauf à lui.
Louise amour
Il se peut que t’es raison
Vain bang d’antan
Il se peut qu’il est mort
Au port des remords
Marche-t-il avec l’envie de vivre
Ou s’enfuit-il ainsi à tant écrire
Masque de clown, seul à rire
Seul il va finir
Il se peut que t’es son amie
Hors temps du ban
Il se peut qu’il est détruit
Or firmament, désertant …
Quoi que j'écrive, quoi que tu effaces
A l'intérieur, quelle lumière flash ?
On ne peut être aimer sans s'aimer
Peut-on avoir aimer sans se rencontrer...
Quoi que j'en dise, quoi que tu claques
Les mots, bric à brac et patatras
On ne veut aimer sans être aimer
Veut-on aimer sans partager.
Qu'importe que je finisse, qu'emporte que tu ailles
La vie s'amoindrit, vite, avant la bataille
On ne sait rien d'aimer sans tomber
Sait-on aimer en tombant, illuminé !
L’éternel m’appelle, m’interrogeant
Une simple question dit-il
Procédure pour statistique
Quel regret à mon perron
Voudriez-vous pour chance
Réessayer, l’effacer
J’ai souri, en réponse
Souche de secret !
Cela m’appartient
Hier est enterré
Demain, verra bien
Je continue d’aimer
Le rêve couche mon amour
La poésie drape vers velours
Et si, encore au corps, verra bien
Elle saura, réciproque lien
L’éternel m’interpelle, en conseil
Carpe diem, vis et aime ainsi
Donne lumière, écris-lui
Au pied de l’arc-en-ciel
Souche, la pluie déterre
D’or, rien ne disparait
La suite, même qu’espèrent
Tous ceux qui, marmite de regrets
J’ai couru
Aussi vite
Que j’ai pu
Et j’ai cru
Qu’à faire vite
Tu aurais vu
Les années s’échappent
La lumière, phare qu’happe
Au large ce mystère, là-bas
Au fond, champs glas, viendra
J’ai aimé
Aussi mal
Que j’ai poétisé
Et j’ai donné
Rêvéalité d’âge
Où toi, mon éternité
Le rivage aux pieds ancrés
Face aux remparts de nos baisers
Vent de Peter Pan, il était…
Et souffle l’enfant, pluie versifiée
J’ai perdu
Aussi vite
Que j’ai du
Et j’ai couru
Loin qu’évite
Que je n’ai pas su
Loin de moi, racines d’amnésie
Le sentiment, l’illusion parodie
Qu’importe aujourd’hui à tout ceci
Point de réciprocité, va la vie…
Number one, pas une tache
Ni rature, qu’il sache
Bien plus belle qu’elle
Bien miel encoller ciel
S’il veut m’enlacer
Il n’a pas qu’à penser
Courir riviera sans apparence
Longue foulure, dépense
Bien plus, immense
La mer danse
Et s’il veut m’attraper
Il n’a qu’à essayer…
Number one, qu’il s’arrache
Dorure à qui s’amourache
Je suis la seule, unique trophée
Qu’il transpire si jamais
Au cas, veuille m’apprivoiser
Il n’a qu’à s’assumer
Combien de fois, une fois encore
Depuis qu’il était, foi au corps
A même, ce sourire en détresse
Ce même désir, bas de diablesse
Est-ce la peine ou l’amour
Est-ce tienne aussi, comme toujours
La teigne dissimulée, de toute manière
Plus grand chose à faire…
...
Pourtant
Dedans
Tout le temps
Chant virevoltant
...
Donne-moi ton cœur et j’y mettrai l’amour
Offre-moi tes lèvres, j’affranchirai ces rêves
Donne-moi tes mains, je serai être là, toujours
Offre-moi cette chance, j’en rêve
Et ailleurs, lorsque chante la chouette
Attendant le sommeil, dans cette couette,
Je plonge l’âme aux rêves
S’incline le réel, là où tu m’aimes
Plus pareil, plus la même
Autre vie sans complexe
Ulule mon âme aux rêves
Tout manifeste, tu m’aimes
Rêvéalité en fête, l’idem
Autre galaxie, simplex
Plonge à ne plus vouloir revenir
Indescriptible réveil, survivre…
Suffit de dire pour que, éclaircissement
Et la vie t’aime comme je t’ai, me dis pas non
Supplie-t-on de revoir ce soleil éternel
Le même qu’idem, et t’aime là pareil !
Suffit de dire pour que, subitement
La peur gagne, plus d’avenir liant
Discutons et oublions nos voix
Sans toi tout sombre en moi
Manque musc, ton regard
Cette chaleur, mon phare
Rangeons nos fusils
Pensons à notre Fils
à nos Filles
Soyons grands qu'imbéciles
Suffit de dire pour que, embrasements
Discutons
Suffit d'y croire pour que, essayons
Discutons...
La revoir pour entrevoir
Comme voir pour avoir
Dividende en exonération
L’amour tente, capitalisation
Elle ignore, insolente
Son, corps, onde suante
Stéréo aux rêves, j’aime
L’ego, sang, deux, Fm, elle ?
Roule entre lignes, idéaux
Stop, franchis où, trop
Feux, affranchis où, arrêt
A jamais le vide, inexisté
La savoir heureuse suffit
La revoir, cerise aussi
Rien même d'elle, c’est ainsi
Savoir son regard, ailes paradis…